Un rêve
Notre village est riche de son réseau de petites ruelles, où il ferait bon pouvoir jouer, revenir de l’école en toute sécurité, se parler entre voisins et voisines.
Hélas, elles sont hyper encombrées de voitures en stationnement.
Tellement que l’usage des trottoirs leur est parfois réservé, au détriment des piétons, poussettes, et déambulateurs. Les enfants y sont réellement en danger.
Quelle solution ? Enfermons-les dans nos jardins ?
Un constat : la mobilité dans les communes semi-rurales a trop peu été étudiée.
Une incantation : « renoncez à la voiture! ». Bien sûr, il faut encourager chacun à ne plus disposer que d’une voiture par ménage, voire pas du tout.
Mais l’état actuel de la fréquence des transports en commun ne le permet parfois tout simplement pas. Donc, …ben… rien.
Une recherche : alors, on va chercher l’exemple là où cela marche J .
Extraits : « Nous ne sommes pas contre la voiture,… les voies secondaires n’ont aucun trottoir mais seulement des panneaux bleus indiquant que les piétons et les vélos sont prioritaires. La vitesse est limitée à 30 km/h sur la voie principale quand dans les ruelles, cette limite tombe à 5 km/h. « Ici, c’est le paradis des enfants, confie une habitante. La rue constitue un environnement extérieur sûr où les enfants peuvent jouer sans crainte. » Et cela tombe bien : la population du quartier est constituée d’au moins 30 % d’enfants ! Les habitudes se sont transformées, les gens font leurs courses à vélo avec une remorque…. Pour transformer la relation de dépendance à l’automobile, le quartier a été pensé comme un « quartier des courtes distances », où les habitants peuvent facilement aller à pied ou en vélo dans les magasins, les jardins d’enfants, les écoles, les parcs, les crèches… Le Forum Citoyen a même proposé que la voiture soit totalement absente des voies secondaires… Concrètement, il est interdit de construire des places de parking sur les parcelles, et les voitures ne sont tolérées devant les maisons que le temps des chargements et déchargements…De façon générale, toutes les voitures sont garées dans deux grands garages…qui permettent d’économiser jusqu’à 20 % de l’espace total du quartier. Chaque logement peut s’y procurer une place de parking. »
Le projet.
La Commune d’Ecaussinnes crée des parkings de délestages, où chacun peut acheter ou louer (ou pas) une place réservée. Et cela marche! On ne tourne pas en rond pendant des heures pcq des voitures crampons les occupent. Et, cerise sur le gâteau, quand on renonce définitivement à sa voiture en rendant ses plaques : on peut revendre sa place à la communeJ. (Incitant!)
Ces parkings sont accessibles en quelques minutes à pied. Quand il s’agit d’une « petite course », on choisit d’y aller à pied ou en vélo plutôt que de se rendre jusqu’au parking.
Ainsi, par exemple, au quartier Central, outre la cour du vieux dépôt communal, dont on nous promet l’abandon depuis bientôt 10 ans, il est probable que la pompe à essence n’a plus un avenir très très long devant elle. Il y aura là un espace à dégager, assainir, arborer, et qui ferait un super parking de délestage pour le quartier et les petites rues adjacentes.
Une remarque : mon propos n’est évidemment pas de faire ici l’étude détaillée de toutes les possibilités du village, mais, plutôt qu’un projet à court terme, je propose un vrai projet politique, appuyé sur une vraie volonté, plutôt que des petites interventions « au lance pierre » quand les riverains n’en peuvent plus 😉
nota : merci pour le début d’une solution pour la rue Mayeurmont, mais osons aller plus loin et rendons là piétonne et cycliste.
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